/ Surcharge “Low Sulfur” sur les Zones ECA applicable au 1er janvier 2015

A compter du 1er janvier 2015, la plupart des compagnies maritimes vont mettre en place une Surcharge “Low Sulphur” sur l’ensemble de leurs lignes dans les zones ECA (Emission Control Area) et pour toutes les marchandises selon des barêmes bien précis.

Il semblerait que le montant de cette surcharge soit de l’ordre de 25 USD/teu,  applicable sur le trade  North Europe à l’import comme à l’export à compter de cette même date.
Ce montant devrait être confirmé par les compagnies maritimes très prochainement.

 

 

 

/ SURCHARGE SOUFRE

Première surchage soufre annoncée

OOCL a annoncé le 23 septembre son intention de mettre en place une surcharge “soufre” à partir du 1er janvier 2015. La compagnie de Hong Kong rappelle qu’à cette date, la Manche et la mer du Nord seront classées en zone à émissions contrôlées. “A ce jour, il est très difficile d’évaluer les conséquences financières de cette nouvelle obligation, compte tenu de la volatilité du prix des combustibles”, écrit OOCL. “Mais notre intention est de modifier la structure du calcul de la BAF pour y intégrer le coût du fuel désulfurisé. La nouvelle BAF sera donc fuel désulfurisé compris. Elle sera calculée mensuellement et indiquée pour chaque route transatlantique.”>>>>Article tiré du Journal de la Marine Marchande du 24/10/2014>>>>>

CONVENTION MARPOL ET SECA (Zones d’émissions contrôlées de soufre)

Adopté par l’Organisation maritime internationale en octobre 2008 et ratifée par les États, l’annexe 6 de la Convention Marpol doit entrer en vigueur le 1er janvier 2015.
Ce texte va imposer des zones d’émissions contrôlées de soufre (SECA) convrant la Manche, la merd du Nord et la Baltique.
Dans ces secteurs, l’utilisation d’un carburant dont la teneur en soufre ne sera que de 0.1 % (contre 1% depuis le 1er juillet 2010) sera obligatoire.
Il est à noter que le fluvial n’est pas épargné et que la Zone SECA s’étendrait à l’axe Seine.

SECA AREAS rev1

CONSÉQUENCES POSSIBLES DE LA CONVENTION MARPOL

Pour les armateurs :

1) Imposer d’abandonner le fuel et rechercher des solutions ou des carburants alternatifs :
 => Gaz oil, aujourd’hui 40 % plus cher que le fuel
 => Gaz naturel liquéfié (GNL) avec des motorisations et des infrastructures de soutage nouvelles,
 => Piles à combustible (brevets réservés actuellement aux marines nationales)
 => Equiper les navires de scrubber (tour de lavage ou d’épuration des gaz issus de la combustion)
 => Réduire la vitesse des navires de 18 à 12 noeuds (expérience Los Angeles)

2) Mettre en chantier de nouveaux navires (source : blog Short Sea)

Parmi ces navires, de nombreux navires au short sea tels que ceux commandés par Viking Line, Fjord Line ou Brittany Ferries qui naviguent intégralement en Zone SECA pour certains.
On estime à l’heure actuelle qu’il y aura plus de 1 000 navires (tous secteurs confondus) au GNL d’ici 2020.
Pour information, le nombre de porte-conteneurs en service en 2014 s’élève à plus de 5 000 navires.