/ POIDS DES CONTENEURS : LA VÉRIFICATION DEVIENT OBLIGATOIRE EN JUILLET 2016

Le 94ème comité de la sécurité maritime de l’OMI, qui se réunissait du 17 au 21 novembre 2014, a adopté une modification du chapitre VI de la convention internationale SOLAS, rendant ainsi obligatoire la vérification du poids brut du conteneur chargé.

Deux méthodes sont acceptées : la pesée du conteneur empoté ou de chaque élément, marchandise et matériel de calage-arrimage, présent à l’intérieur de celui-ci. Dans ce dernier cas, la méthode de pesée devra être validée par l’État où a été empoté le conteneur.

Le chargeur sera responsable de la vérification du conteneur. Il devra également s’assurer que le poids ainsi vérifié a été transmis suffisamment à l’avance au transporteur maritime et à l’opérateur du terminal portuaire pour être valablement intégré dans le plan de chargement du navire, souligne le P & I Club. En l’absence d’une telle information,  ce conteneur ne devra pas être embarqué avant que le transporteur maritime ou le terminal n’aient obtenu la vérification du poids par d’autres moyens.

A noter, la définition du chargeur dans cet amendement : “le chargeur au connaissement ou toute personne au nom de laquelle a été souscrit le contrat de transport avec la compagnie maritime” qui amène le P & I Club à cette réflexion : “plusieurs entités risquent d’être considérées comme chargeur, depuis celle qui a effectivement empoté le conteneur jusqu’au commissionnaire de transport”.

Chaque État devra donc maintenant décliner dans sa propre législation nationale ces nouvelles obligations.

 

>>>>Source : Journal de la Marine Marchande du 16.01.2015

/ Terminal chimiquier au Havre : nouvel appel à manifestation d’intérêt

 

Le port du Havre lance un nouvel appel à manifestation d’intérêt pour une installation de stockage de vrac liquide dédiée à la logistique «Chimie».

Le Havre lance un nouvel appel à manifestation d’intérêt pour un terminal chimiquier. Une trentaine d’hectares situés au bord du Grand Canal de la Seine avaient été réservés en juillet 2013 par Odfjell Terminals. Sélectionné après un premier appel d’offres européen, le spécialiste norvégien du transport et stockage de vracs liquides envisageait d’investir entre 150 et 200 millions d’euros dans un terminal de stockage de produits pétrochimiques liquides, d’une capacité d’environ 150.000 m3 sur une superficie de 15 hectares. La construction devait démarrer en 2015 pour une ouverture annoncée en 2017. Objectif : faire du Havre sa troisième plateforme européenne, après Rotterdam et Anvers. Fin décembre 2014, le stockiste a annoncé sa décision de stopper son projet d’implantation au Havre, en avançant les incertitudes liées à la situation économique dans l’industrie pétrochimique française et européenne et à la restructuration du secteur de la chimie à l’échelle mondiale.

Port du Havre

L’axe Seine représente 50 % de la production française de matières plastiques © GPMH

Le Grand Port maritime du Havre (GPMH) a décidé de trouver une alternative afin de «favoriser le développement des industriels de l’axe Seine et de soutenir l’offre de services logistiques à destination de la filière chimique». Le 18 décembre, le Conseil de surveillance du GPMH a validé le lancement d’un nouvel appel à manifestation d’intérêt. L’axe Seine représente près d’un tiers de la capacité française de raffinage et 80 % de la production d’additifs, d’huiles de base minérales et de lubrifiants ou encore 50 % de la production française de matières plastiques et d’élastomères.

 

>>>>>> Article de Natalie Castetz -L’Antenne.com du 14/01/2015