/ CO2 : NOUVELLES RÈGLES EUROPÉENNES POUR LE TRANSPORT MARITIME

D’ici le 1er Juillet 2017, chaque Etat Membre se verra dans l’obligation de fixer et communiquer à la Commission Européenne les sanctions envisagées dans le cadre du non-respect des nouvelles règles de surveillance des émissions de CO2 dans le transport maritime.
Issu d’un accord informel conclu avec le Conseil Européen en Novembre 2014, le texte oblige les Armements propriétaires de navires de plus de 5.000 tonnes de jauge brute faisant escale dans un Port de l’Union, à suivre et à déclarer annuellement leurs émissions de CO2 à partir du 1er Janvier 2018.
Cette obligation est présentée par les autorités européennes comme «un premier pas vers la réduction des emissions de gaz à effet de serre dans le secteur».
Ce règlement, «applicable à tous les navires qui transitent par les ports européens, sera une opportunité pour influencer les négociations au sein de l’Organisation Maritime Internationale. Nous devons faire en sorte que la coopération entre nos partenaires internationaux soit maintenue, et s’assurer que ces mesures donnent lieu à un accord international ambitieux» indique José Inacio FARIA, Rédacteur du projet de règlement.
Les navires de pêche pour la capture et le traitement des poissons, les navires de guerre (et auxiliaires), les bateaux en bois et qui ne sont pas propulsés par moyens mécaniques et les navires d’Etat utilisés à des fins non commerciales par l’Etat, ne seront pas concernés par ce règlement.
À l’exception de ces unités, les rapports d’émissions des Armateurs devront être validés par un organisme de certification indépendant et devront être conservés à bord et présentés lors de contrôles à la charge des autorités portuaires des Etats Membres.

>>>>>Source : L’Antenne – Erick DEMANGEON – 28.05.2015

/ Enquête de satisfaction 2015 : « La parole est aux clients »

Le début de l’année 2015 était l’occasion pour G. VATINEL de prendre la température de la qualité de service perçue auprès de ses clients. Ainsi, près de 70 entreprises ont accepté de faire part de leur ressenti sur les services et prestations utilisées au quotidien. Cette enquête met en lumière de nombreux motifs de satisfaction et de fierté pour les équipes G. VATINEL mais aussi des enseignements riches et forts utiles pour alimenter les plans d’actions dans une démarche d’amélioration continue. De nouvelles pistes de progrès ont ainsi pu rejoindre nos plans d’action essentiels à la vie de notre certification OEA.

Des remerciements pour une forte participation

Les dirigeants et les collaborateurs G. VATINEL tiennent à remercier tous ceux qui ont accepté de prendre quelques minutes de leur temps pour répondre au questionnaire en ligne.

Notre service Douane à l’honneur

Avec un taux de satisfaction global de 99,3%, l’efficacité, la réactivité et le conseil des prestations douanières G. VATINEL sont plébiscités par tous les clients. La qualité d’écoute et le relationnel des personnels G. VATINEL sont soulignés par 100% des clients interrogés, tous services confondus. 100% des personnes interrogées se déclarent satisfaites de la capacité des équipes G. VATINEL à résoudre les problèmes qui leur sont soumis.

Un sentiment de maîtrise

Avec plus de 98% de satisfaction sur les étapes clés d’une opération de transport (respect des délais, suivi des marchandises, réactivité aux problèmes, retour documentaire), c’est un sentiment de parfaite maîtrise des opérations confiées que font remonter les clients de G. VATINEL.

Pour autant, il reste des sujets d’amélioration et il est important de souligner que certains clients pointent du doigt des progrès à faire en matière de réactivité commerciale sur les demandes de cotations ou encore sur la capacité de G. VATINEL à bien informer ses clients sur l’étendue complète de l’offre disponible.

Un bouche à oreille qui se développe

100% des clients déclarent être prêts à recommander G. VATINEL à un confrère. “Le bouche à oreille a longtemps été le seul levier de croissance de l’entreprise et même si aujourd’hui nous avons étoffé notre service commercial, c’est le meilleur signe de reconnaissance que peuvent nous témoigner nos fidèles clients et nous les en remercions chaleureusement”.  conclut Brice VATINEL, Président de G. VATINEL.

/ ACIER : L’UNION EUROPÉENNE IMPOSE DES TAXES ANTIDUMPING AUX ENTREPRISES CHINOISES

La Commission Européenne a annoncé le 25 mars 2015 l’imposition de taxes provisoires contre des producteurs chinois, mais aussi taïwanais, de produits plats laminés à froid en aciers inoxydables (utilisés pour certains appareils électroménagers, comme l’intérieur des machines à laver, ou pour des appareils médicaux). Il s’agit d’une question de survie pour les producteurs européens.

Les nouveaux droits de douane varieront entre 10,9 % et 25,2 % selon les industriels. Un point sera fait d’ici à six mois pour savoir s’ils sont définitivement institués. D’autres taxes pourraient suivre bientôt car une enquête similaire est menée sur les subventions publiques dont bénéficieraient ces producteurs chinois et taïwanais. Les fonctionnaires européens ont constaté que la part de marché des entreprises chinoises est passée de 1,8 % en 2010 à 4,3 % fin 2013, tandis que leurs homologues taïwanaises connaissaient une tendance assez favorable (de 4 % à 5,1 %). « Les importations cumulées originaires des pays concernés ont progressé de 70 % entre 2010 et la période d’enquête, variant de 184.140 tonnes à 312.517 tonnes » indique la Commission. Dans le même temps, les prix de ces importations ont reculé de 13 %, et même de 19 % sur 2012 et 2013. C’est ce qui laisse suspecter des cas de ventes à perte de la part des industriels asiatiques.

>>>>>>Source : Renaud Honoré, Les Echos – 26.03.2015

/ TWIISTER SYSTEMS LANCE UN SCELLÉ INVIOLABLE POUR LES CONTENEURS

L’entreprise lyonnaise Twiister Systems, spécialiste en France de la sécurisation intelligente des contenants (remorques, containers, caisses, trolleys, …) annonce la commercialisation d’un nouveau scellé « Seal&Lock » doté d’une inviolabilité totale.

« Le câble en kevlar, une matière pouvant résister à 350 kg de traction, répond à des normes d’arrachement jamais atteintes jusqu’alors avec un simple câble data » avance Ludovic Desmaretz, Président et fondateur de l’entreprise (CA 2014 : près de 2 millions d’euros). Outre sa robustesse, ce câble sur mesure, de 10 centimètres à 10 mètres de long, intègre une carte électronique et une puce NFC qui le rendent nfalsifiable. Piloté par la radio-fréquence, le Seal&Lock est ainsi authentifiable en temps réel.

« Et si, à l’aide d’une meuleuse par exemple, un individu mal ntentionné tentait de rompre le câble, celui-ci ferait remonter une alerte sur les balises de géolocalisation du camion. » Le verrou électronique est également équipé de lampes Led, et d’un système sonore qui émet une alarme pouvant aller jusqu’à 90 dB, afin d’alerter le conducteur du véhicule d’une tentative de cambriolage.

 

Source : Twiister Systems

Source : Twiister Systems

Le câble « intelligent » du Seal&Lock communique aussi à distance avec le scellé.« Grâce à un smartphone, via une plateforme web dédiée, le chauffeur ou un douanier par exemple, ont la possibilité de le fermer, l’ouvrir ou le contrôler à distance, quelle que soit la position qui sépare le donneur d’ordres du scellé », précise Ludovic Desmaretz. Les premières commandes ont été passées en septembre 2013, auprès de marchés stratégiques africains. Le Burundi et le Burkina Faso s’apprêtent ainsi à recevoir leurs premiers scellés, actuellement en phase d’industrialisation.>>>>>>>>>>Source : Annick Béroud – L’Antenne 11.03.2015

/ HONG KONG SE MET AU FUEL À FAIBLE TENEUR EN SOUFRE

Le 11 mars dernier le Hong Kong’s Environmental Protection Department a proposé une nouvelle règlementation nécessitant l’utilisation de carburant à faible teneur en soufre pour les navires océaniques à quai ou au mouillage et ce à partir du 1er juillet prochain. Cette nouvelle mesure exige, dans les conditions énoncées ci-dessus,l’utilisation d’un carburant ayant une teneur en soufre n’excédant pas 0,5 % excepté «pendant la première heure après l’arrivée et la dernière heure avant le départ» du navire.

Hong Kong Port

En cas de non-respect, les contrevenants s’exposeront à une amende supérieure à 25 000 dollars et à 6 mois d’emprisonnement. La mesure doit désormais être adoptée par le Parlement de Hong Kong qui doit l’examiner le 18 mars.

Des discussions auraient eu lieu ces derniers mois concernant l’utilisation de carburant à faible teneur en soufre dans certains ports chinois mais aucune réglementation n’aurait été formellement proposée jusqu’à maintenant.

//////Sources : joc.com 11.03.2015 – lemarin.fr 16.03.2015

/ POIDS DES CONTENEURS : LA VÉRIFICATION DEVIENT OBLIGATOIRE EN JUILLET 2016

Le 94ème comité de la sécurité maritime de l’OMI, qui se réunissait du 17 au 21 novembre 2014, a adopté une modification du chapitre VI de la convention internationale SOLAS, rendant ainsi obligatoire la vérification du poids brut du conteneur chargé.

Deux méthodes sont acceptées : la pesée du conteneur empoté ou de chaque élément, marchandise et matériel de calage-arrimage, présent à l’intérieur de celui-ci. Dans ce dernier cas, la méthode de pesée devra être validée par l’État où a été empoté le conteneur.

Le chargeur sera responsable de la vérification du conteneur. Il devra également s’assurer que le poids ainsi vérifié a été transmis suffisamment à l’avance au transporteur maritime et à l’opérateur du terminal portuaire pour être valablement intégré dans le plan de chargement du navire, souligne le P & I Club. En l’absence d’une telle information,  ce conteneur ne devra pas être embarqué avant que le transporteur maritime ou le terminal n’aient obtenu la vérification du poids par d’autres moyens.

A noter, la définition du chargeur dans cet amendement : “le chargeur au connaissement ou toute personne au nom de laquelle a été souscrit le contrat de transport avec la compagnie maritime” qui amène le P & I Club à cette réflexion : “plusieurs entités risquent d’être considérées comme chargeur, depuis celle qui a effectivement empoté le conteneur jusqu’au commissionnaire de transport”.

Chaque État devra donc maintenant décliner dans sa propre législation nationale ces nouvelles obligations.

 

>>>>Source : Journal de la Marine Marchande du 16.01.2015

/ Terminal chimiquier au Havre : nouvel appel à manifestation d’intérêt

 

Le port du Havre lance un nouvel appel à manifestation d’intérêt pour une installation de stockage de vrac liquide dédiée à la logistique «Chimie».

Le Havre lance un nouvel appel à manifestation d’intérêt pour un terminal chimiquier. Une trentaine d’hectares situés au bord du Grand Canal de la Seine avaient été réservés en juillet 2013 par Odfjell Terminals. Sélectionné après un premier appel d’offres européen, le spécialiste norvégien du transport et stockage de vracs liquides envisageait d’investir entre 150 et 200 millions d’euros dans un terminal de stockage de produits pétrochimiques liquides, d’une capacité d’environ 150.000 m3 sur une superficie de 15 hectares. La construction devait démarrer en 2015 pour une ouverture annoncée en 2017. Objectif : faire du Havre sa troisième plateforme européenne, après Rotterdam et Anvers. Fin décembre 2014, le stockiste a annoncé sa décision de stopper son projet d’implantation au Havre, en avançant les incertitudes liées à la situation économique dans l’industrie pétrochimique française et européenne et à la restructuration du secteur de la chimie à l’échelle mondiale.

Port du Havre

L’axe Seine représente 50 % de la production française de matières plastiques © GPMH

Le Grand Port maritime du Havre (GPMH) a décidé de trouver une alternative afin de «favoriser le développement des industriels de l’axe Seine et de soutenir l’offre de services logistiques à destination de la filière chimique». Le 18 décembre, le Conseil de surveillance du GPMH a validé le lancement d’un nouvel appel à manifestation d’intérêt. L’axe Seine représente près d’un tiers de la capacité française de raffinage et 80 % de la production d’additifs, d’huiles de base minérales et de lubrifiants ou encore 50 % de la production française de matières plastiques et d’élastomères.

 

>>>>>> Article de Natalie Castetz -L’Antenne.com du 14/01/2015

 

/ Classement des ports de l’Europe du Nord

Europe du Nord. La Hanse se stabilise

Rotterdam, Anvers, Hambourg et Brême contrôlent 70 % des trafics conteneurisés du range nord-européen. Toutefois, les deux géants, Rotterdam et Anvers sont en recul, tout comme Brême, tandis que que le port de Hambourg progresse de 4.9 %. Classement des 10 premiers ports (trafic 2013) : 1. Rotterdam 2. Hambourg 3. Anvers 4. Breme 5. Felixstowe 6. Duisbourg 7. Le Havre 8. Zeebrugge 9. Southampton 10. Londres. Dunkerque est en 11ème position du classement, Rouen à la 17ème place.

>>>>>>Journal de la Marine Marchande – 21/11/2014 – pp.16-19 – DEISS Hervé

/ Surcharge “Low Sulfur” sur les Zones ECA applicable au 1er janvier 2015

A compter du 1er janvier 2015, la plupart des compagnies maritimes vont mettre en place une Surcharge “Low Sulphur” sur l’ensemble de leurs lignes dans les zones ECA (Emission Control Area) et pour toutes les marchandises selon des barêmes bien précis.

Il semblerait que le montant de cette surcharge soit de l’ordre de 25 USD/teu,  applicable sur le trade  North Europe à l’import comme à l’export à compter de cette même date.
Ce montant devrait être confirmé par les compagnies maritimes très prochainement.

 

 

 

/ SURCHARGE SOUFRE

Première surchage soufre annoncée

OOCL a annoncé le 23 septembre son intention de mettre en place une surcharge “soufre” à partir du 1er janvier 2015. La compagnie de Hong Kong rappelle qu’à cette date, la Manche et la mer du Nord seront classées en zone à émissions contrôlées. “A ce jour, il est très difficile d’évaluer les conséquences financières de cette nouvelle obligation, compte tenu de la volatilité du prix des combustibles”, écrit OOCL. “Mais notre intention est de modifier la structure du calcul de la BAF pour y intégrer le coût du fuel désulfurisé. La nouvelle BAF sera donc fuel désulfurisé compris. Elle sera calculée mensuellement et indiquée pour chaque route transatlantique.”>>>>Article tiré du Journal de la Marine Marchande du 24/10/2014>>>>>

CONVENTION MARPOL ET SECA (Zones d’émissions contrôlées de soufre)

Adopté par l’Organisation maritime internationale en octobre 2008 et ratifée par les États, l’annexe 6 de la Convention Marpol doit entrer en vigueur le 1er janvier 2015.
Ce texte va imposer des zones d’émissions contrôlées de soufre (SECA) convrant la Manche, la merd du Nord et la Baltique.
Dans ces secteurs, l’utilisation d’un carburant dont la teneur en soufre ne sera que de 0.1 % (contre 1% depuis le 1er juillet 2010) sera obligatoire.
Il est à noter que le fluvial n’est pas épargné et que la Zone SECA s’étendrait à l’axe Seine.

SECA AREAS rev1

CONSÉQUENCES POSSIBLES DE LA CONVENTION MARPOL

Pour les armateurs :

1) Imposer d’abandonner le fuel et rechercher des solutions ou des carburants alternatifs :
 => Gaz oil, aujourd’hui 40 % plus cher que le fuel
 => Gaz naturel liquéfié (GNL) avec des motorisations et des infrastructures de soutage nouvelles,
 => Piles à combustible (brevets réservés actuellement aux marines nationales)
 => Equiper les navires de scrubber (tour de lavage ou d’épuration des gaz issus de la combustion)
 => Réduire la vitesse des navires de 18 à 12 noeuds (expérience Los Angeles)

2) Mettre en chantier de nouveaux navires (source : blog Short Sea)

Parmi ces navires, de nombreux navires au short sea tels que ceux commandés par Viking Line, Fjord Line ou Brittany Ferries qui naviguent intégralement en Zone SECA pour certains.
On estime à l’heure actuelle qu’il y aura plus de 1 000 navires (tous secteurs confondus) au GNL d’ici 2020.
Pour information, le nombre de porte-conteneurs en service en 2014 s’élève à plus de 5 000 navires.