/ Enquête de satisfaction 2015 : « La parole est aux clients »

Le début de l’année 2015 était l’occasion pour G. VATINEL de prendre la température de la qualité de service perçue auprès de ses clients. Ainsi, près de 70 entreprises ont accepté de faire part de leur ressenti sur les services et prestations utilisées au quotidien. Cette enquête met en lumière de nombreux motifs de satisfaction et de fierté pour les équipes G. VATINEL mais aussi des enseignements riches et forts utiles pour alimenter les plans d’actions dans une démarche d’amélioration continue. De nouvelles pistes de progrès ont ainsi pu rejoindre nos plans d’action essentiels à la vie de notre certification OEA.

Des remerciements pour une forte participation

Les dirigeants et les collaborateurs G. VATINEL tiennent à remercier tous ceux qui ont accepté de prendre quelques minutes de leur temps pour répondre au questionnaire en ligne.

Notre service Douane à l’honneur

Avec un taux de satisfaction global de 99,3%, l’efficacité, la réactivité et le conseil des prestations douanières G. VATINEL sont plébiscités par tous les clients. La qualité d’écoute et le relationnel des personnels G. VATINEL sont soulignés par 100% des clients interrogés, tous services confondus. 100% des personnes interrogées se déclarent satisfaites de la capacité des équipes G. VATINEL à résoudre les problèmes qui leur sont soumis.

Un sentiment de maîtrise

Avec plus de 98% de satisfaction sur les étapes clés d’une opération de transport (respect des délais, suivi des marchandises, réactivité aux problèmes, retour documentaire), c’est un sentiment de parfaite maîtrise des opérations confiées que font remonter les clients de G. VATINEL.

Pour autant, il reste des sujets d’amélioration et il est important de souligner que certains clients pointent du doigt des progrès à faire en matière de réactivité commerciale sur les demandes de cotations ou encore sur la capacité de G. VATINEL à bien informer ses clients sur l’étendue complète de l’offre disponible.

Un bouche à oreille qui se développe

100% des clients déclarent être prêts à recommander G. VATINEL à un confrère. “Le bouche à oreille a longtemps été le seul levier de croissance de l’entreprise et même si aujourd’hui nous avons étoffé notre service commercial, c’est le meilleur signe de reconnaissance que peuvent nous témoigner nos fidèles clients et nous les en remercions chaleureusement”.  conclut Brice VATINEL, Président de G. VATINEL.

/ Le port du Havre a accueilli l’un des plus grands porte-conteneurs du monde

Le 15 avril dernier, un porte-conteneurs  de 18.000 EVP de l’armement MAERSK, le “MAGLEBY-MAERSK” a fait escale pour la première fois au Havre, à Port 2000.
En provenance de Rotterdam, il a déchargé une trentaine de conteneurs pour en charger 700  et repartir en direction de Tanger. Le port du Havre disposant des qualités nautiques suffisantes pour accueillir un tel navire, aucun dispositif particulier n’a été nécessaire pour la réalisation des manoeuvres.

Photo Magleby-Maersk

Ce navire fait partie des six porte-conteneurs de 18 000 EVP de la première compagnie maritime mondiale, MAERSK LINE.
Avec un équipage de 22 membres, il a fait escale pour la première fois en France le 14 avril dernier au Grand Port Maritime du Havre (GPMH), à 19 h 00 pour repartir le lendemain à 12 h 00.
Port 2000 a pu accueillir sans dispositif particulier ce navire parmi les plus grands du monde, avec une longueur de 400 m, une largeur de 59 m et une hauteur de 73 m.
Le MAGLEBY-MAERSK a été construit dans les chantiers navals coréens DAEWOO. C’est un Triple-E (“Économie d’échelle, Efficacité énergétique et Environnement”), dernière génération de porte-conteneurs voulus par Maersk Line.

Avec cette classe de navires, cet armement entend “contribuer à définir de nouveaux standards pour l’industrie maritime, en termes d’optimisation énergétique et d’impact sur l’environnement“.

 

Dans l’attente de la mise en place du P3

Au cours des 15 heures d’escale, les manutentionnaires du terminal Porte Océane de Port 2000 du GMPH ont déchargé une trentaine de conteneurs et en ont chargé près de 700. Hervé MARTEL, Président du Directoire du GPMH, a déclaré : “Accueillir un tel navire constitue une grande fierté”. Pour Christian de TINGUY, Directeur général du groupe Terminaux de Normandie, “PORT 2000 accueille un navire adapté à ses équipements“.  L’esca du MAGLEBY-MAERSK au GPMH est le résultat d’une modification temporaire de service sur l’axe Asie-Europe, précise MAERSK LINE.
Cinq autres escales pourraient avoir lieu au GPMH avant l’été. “Ensuite le P3 pourrait se mettre en place, sachant que les Etats-Unis ont signé la convention pour dix ans. Nous avons bon espoir que l’Europe en fasse de même puis la Chine“, a indiqué un représentant d MAERSK LINE.

>>>>Article de Clotilde MARTIN tiré du Journal de la Marine Marchande du 18 avril 2014

 

 

/ L’avarie commune, un risque majeur et bien réel

L’avarie commune concerne, directement ou indirectement, tous les acteurs du transport maritime dont les chargeurs. Un risque réel et important contre lequel il convient de s’assurer.

Vatinel Christophe

Christophe Vatinel, Directeur Juridique et Sinistres, Helvetia, Le Havre

Pouvez-vous préciser en quoi consiste l’avarie commune ?

L’avarie commune établit une solidarité entre propriétaire du bateau et propriétaire des marchandises transportées. Il s’agit d’un mécanisme de répartition des conséquences financières résultant d’une dépense ou d’un sacrifice en vie de sauver un navire et sa marchandise. Ainsi, la valeur des marchandises sacrifiées (par exemple en raison de dommages causés par l’extinction d’un incendie), le montant des sacrifices subis par le bateau (des dommages dus à des opérations de déséchouement, par exemple) ou les frais d’assistance font l’objet d’une répartition : l’objectif est que chacun des propriétaires supporte ces frais et pertes à proportion des valeurs respectives de leurs biens sauvés. Les enjeux financiers sont donc potentiellement très importants, le propriétaire du bien sauvé pouvant être appelé à contribuer à ces frais et pertes pour un montant qui peut – dans l’absolu – atteindre la valeur même du bien sauvé !

Ce risque est-il fréquent et comment s’en prémunir ?

L’avarie commune est assez fréquente. Le plus souvent, l’armateur demande une assistance maritime ou bien la relâche dans un port refuge. Moins fréquents mais très onéreux sont les cas d’échouement, d’abordage ou d’incendie. Une étude de 1999 a chiffré à 300 millions d’US dollars par an les sommes versées par les assureurs au titre de l’avarie commune (65 % par les assureurs marchandises !). L’assurance est le mécanisme le plus approprié pour se prémunir contre ce risque. La plupart des contrats comprennent une garantie spécifique d’indemnisation du propriétaire de marchandise à hauteur de la contribution d’avarie commune dont il est redevable. Une assurance simplifie énormément les formalités de livraison de la marchandise à l’arrivée du navire : en effet, le transporteur ne délivrera la marchandise qu’en échange d’une garantie. Si la marchandise est assurée, le transporteur accepte habituellement les garanties « papier » de la part de l’assureur. Si elle n’est pas assurée, il peut exiger le dépôt d’une somme d’argent de la part du réceptionnaire. C’est aussi l’assureur qui prend le relais des inévitables batailles d’experts consécutives à un tel événement. Le propriétaire assuré y gagne une réelle tranquillité.

La police française d’assurance maritime sur facultés garantie Tous Risques

Elle est proposée par G. Vatinel à ses clients. Sont garantis les dommages et pertes subis par les facultés (marchandises) assurées, les frais engagés pour leur sauvegarde et les contributions d’avarie commune. L’assurance court de bout en bout, de la sortie du magasin de l’expéditeur jusqu’à l’entrée en magasin du destinataire. Certaines exclusions sont prévues par le contrat, par exemple en cas d’emballage insuffisant ou défectueux. Le délai de règlement est également prévu : l’indemnité est payable dans les 30 jours suivant la remise des pièces.

/ Le Fluvial : un choix écologique et économique

Gilles DAENEN Expert logistique Eco-Systèmes

Gilles DAENEN
Expert logistique
Eco-Systèmes

« Au-delà de l’impact écologique, la barge présente l’avantage de la massification et élimine les coûts de stockage, la barge elle-même étant une sorte d’entrepôt flottant. »

Pour l’acheminement vers son centre de traitement des déchets électriques et électroniques collectés outre-mer et transitant au Havre, l’organisme national Eco-systèmes a fait le choix durable du mode fluvial. G. Vatinel s’occupe de tout.

Pouvez-vous rappeler les missions d’Eco-Systèmes ?
Créé en juillet 2005 par 35 producteurs et distributeurs, Eco-Systèmes est un éco-organisme agréé par les pouvoirs publics. Il assure une mission d’intérêt général conformément à la directive européenne 2002/96-CE et au décret du 20 juillet 2005.

Depuis 2006, nous avons mis en place sur tout le territoire français un dispositif national pour collecter, dépolluer et recycler les déchets d’équipements électriques et électroniques en fin de vie (DEEE), à l’exception des lampes.

En 2013, 330 000 tonnes d’appareils usagés ont été collectés à travers 15 000 points de collecte, y compris dans les DOM. Ces déchets d’outre-mer ne peuvent être traités sur place et sont importés.

Pourquoi avoir privilégié le mode fluvial pour leur acheminement vers le centre de traitement ?

On ne peut être un éco-organisme et faire du 100 % routier ! Le transfert modal de nos flux s’inscrit dans une philosophie qui commande de se montrer vertueux.
Nos conteneurs en provenance de la Guyane, la Réunion ou Mayotte arrivent au Havre et transitent tous par la voie fluviale vers notre centre de traitement en région parisienne. Sur 17 000 km parcourus entre la Réunion et Bruyère sur Oise, on peut dire que seuls douze kilomètres sont effectués par la route.

Quels sont les avantages de votre choix ?

Au-delà de l’impact écologique, la barge présente l’avantage de la massification et élimine les coûts de stockage, la barge elle-même étant une sorte d’entrepôt flottant. L’opération est à coût comparativement identique à ce que représenterait un acheminement routier. Depuis 2007, G. Vatinel gère ces opérations sensibles avec tout le professionnalisme que l’on attend de cette entreprise, les contraintes administratives étant complexes pour ce genre de marchandises, d’autant plus dans un contexte transfrontalier. Je suis ravi de cette collaboration !

 

 

/ Romain THÉHÉNÉ, service import G.Vatinel

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« À la fois sûr, propre et économique grâce à la massification, le transport fluvial par barges est aujourd’hui aussi performant que la route. Il présente les plus faibles niveaux d’émissions atmosphériques : à la tonne, la consommation de carburant est cinq fois moindre que pour la route, d’où une réduction importante des émissions de gaz à effet de serre : un atout en matière d’affichage de bilan CO2.

Il se prête idéalement aux trafics pour lesquels les délais d’acheminement sont moins tendus ou sur des destinations dont l’éloignement accroissent son attractivité par rapport au transport routier.

Un autre avantage du fluvial est de permettre aux clients ayant beaucoup de conteneurs de massifier avec la barge et d’ainsi éviter des frais de stockage sur les terminaux portuaires. Le choix du fleuve répond donc tout autant à des motifs économiques qu’écologiques ».

 

/ Conseils d’expert

Trois questions à Dominique Le Tainturier, président de la Commission Maîtrise des risques à l’Association Française pour la logistique (ASLOG) et consultant logistique au sein du cabinet AMAXA-SYSTEMS.

1 – De quoi les entreprises doivent-elles se protéger ?

Au sein d’une entreprise, toute cible est susceptible de devenir l’objet de vol, intrusion, malveillance, agression ou acte terroriste. On pense bien entendu à protéger les bureaux, les entrepôts et les flux physiques mais il faut aller plus loin: les entreprises doivent protéger leurs informations et les systèmes qui y sont liés, ainsi que les moyens de transport. En réalité, c’est la globalité de la chaîne logistique qu’il s’agit de sécuriser ; à ce titre, la sensibilisation et l’intégration des partenaires – que sont les collaborateurs, fournisseurs et prestataires -, sont également primordiales.

2 – De quels outils les entreprises disposent-elles ?

Le statut d’OEA constitue un levier idéal : il offre à l’entreprise certifiée l’opportunité de maîtriser ses propres risques. Non de parer à tout mais de prévenir plutôt que de guérir. Il permet en outre de remettre à plat les flux et l’organisation douanière afin de bénéficier des régimes économiques proposés par l’administration. Peu d’entreprises le pratiquent, mais cela permet souvent une optimisation des coûts de revient des produits et une réduction des délais de mise à disposition.

3 – L’obtention du statut d’OEA constitue-t-elle un parcours du combattant ?

Tout dépend d’abord de l’organisation actuelle de l’entreprise, de ses flux et de son choix de statut C, S ou F et surtout de l’engagement de la direction. S’engager dans un des statuts OEA est un véritable projet d’entreprise. Chacune est un cas particulier. Pour celles qui ont engagé une démarche structurée, qui sont éventuellement certifiées ISO 9001 ou 14001, la base est déjà présente et les investissements temps sont faibles. Le dossier peut être présenté aux douanes très rapidement, le service régional d’audit intervient ensuite, puis le bureau E3 des douanes donne sa décision définitive. Dans le cas des entreprises ayant des investissements matériels importants ou à mettre en place une organisation structurée, les délais sont beaucoup plus longs. Cela dépend beaucoup des ressources disponibles dans l’entreprise.